LE PIRE SOUVENIR

LE + MAUVAIS SOUVENIR

Science-po… Pchiiittt !

Un premier constat :
• état des lieux –
• Proposition sommaire

Science Po est dénué d’image [identitaire] c’est une absence générale d’image conceptuelle au profit de mentions textuelles

La représentation identitaire [en termes de corporate identity] est, d’un aspect général, simpliste, qui a aussi ses avantages, mais qui est décalé au regard des sollicitations visuelles du public concerné

Son aspect typographique traditionnel, pour ne pas dire désuet, réduit la dimension humaine de la formation au profit d’un aspect froid et distant

Le constat global est un manque de chaleur, synonyme de distanciation (reproché généralement aux hommes politiques)

Un second constat sur l’identité générique SciencesPo
Le caractère utilisé pour la mention SP est neutre et banal, ce qui est un avantage, car il ne porte que la « mention » sans induire de style, qui de fait peut subir l’altération du temps, de mode. Ce n’est pas un logotype (qui, lui, est dessiné, unique, exceptionnel)
cette mention typographique souffre donc d’une particularité : elle est écrite et seulement écrite – si elle définit bien la structure, elle est aussi sans personnalité propre.

Son impact (réel) est donc essentiellement porté par sa signification : Science Po c’est comme « Frigidaire »
on sait immédiatement de quoi on parle, mais le ton est banal

le particularisme de la « logotypie » – doit s’inscrire dans une modernité maitrisée
Maitrisée et évolutive – ce qui d’emblée pose plusieurs questions =

Si pour les professionnels et personnes informées, Sciences Po, c’est Sciences Po Paris, pour le public : où se situe la marque générique, « parente »
il y a donc ambiguïté

Comment accorder :
La marque générique
la marque racine (sciencespo paris)
la marque des territoires (Aix-en-Provence, Lille, Lyon , Rennes, Strasbourg et Toulouse)

le passage en mode opération se fait à travers des marques « géographiques » qui, elles, sont parfaitement identifiées
Paris, Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse
D’un côté une institution, de l’autre des territoires, structurés, identifiés et joignables pas téléphone

En dehors de l’aspect graphique de la mention SP, celle-ci doit se placer en termes de « marque » institutionnelle
Et donc dans quelle partie précise de cette « notion » d’institution ?

Les codes graphiques, indiciels ou symboliques sont faciles à définir, mais sont-ils pertinents ?
La question est ainsi :

Comment moderniser la mention générique institutionnelle Sciences Po en lui gardant une neutralité imposée
Comment la distancier de l’identité propre de SP Paris ?

Comment l’inscrire dans le paysage graphique/visuel contemporain auquel sont sensibles les publics concernés ?
comment s’assurer que la marque SP ne crée pas d’ambiguïté avec les marques « territoriales »

la proposition étant de définir une identification institutionnelle du réseau extra muros Paris.

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La question fianle, maintenant posée  : >>>>
Comment dépasser la simple actualisation de l’identité visuelle, et de ce fait son inscription dans une mode graphique, pour viser sa pérennisation comme garantie d’une pertinence durable dans une société en mouvement constant ?
L’enterrement de cette étude porte sa réponse, de l’enfermement de cette structure formant les futurs cadres « politiques » et cette non-réponse[1], pose sa question primaire :

la politique est-elle une science ? – selon la réponse, la démocratie respire ou s’étouffe – pour ma part, j’ai mon idée

[1] aucune réponse ne m’a été donnée, aucun commentaire ne m’a été fait … alors même que j’avais été choisi sur appel d’offre – mépris ?